Publications

Ces publications sont le fruit d'un travail de recherche et d'élaborations personnelles au sein de l'Institut Français de Psychanalyse . Ces contributions participent d'une psychanalyse vivante et en perpétuel mouvement.

2023

• D’un sujet l'autre, une phénoménalité du langage  (12/2023) : de la place du langage dans l'œuvre de Levinas, abordé comme paradigme de la relation, et des propriétés métapsychologiques qui s’en dégagent.
• Les reliques de la passion  (07/2023) : tenter de résoudre l’énigme de l’expérience de la passion reviendrait-il à interroger une passion irréductible à un objet perdu, assignable, et pourtant constitutive du sujet ?
• L'art en plein ou la confrontation du vide  (04/2023) : l'ombilic de l'art ou l'inquiétante étrangeté à l'œuvre au sein d'un processus de deuil et la séduction imaginaire exercée par la répétition d'un absent.
• La pulsion, objet de toutes les intentions  (02/2023): si la passion chez Freud reste une allusion plus ou moins voilée à son pendant philosophique, l'article tente d'en dresser une définition métapsychologique.

2022

• Une brève notion du temps, du Logos aux topoï  (11/2022) : l’origine de la passion et la permanence du sujet se confondent dans les récits qui en découlent. Comment les passions s'inscrivent-elles alors dans le temps et en interrogent-elles l'ailleurs du complément d'espace ?
• « A single man » de Christopher Isherwood, fragments d'un discours mélancolique  (04/2022) : ce roman nous confronte à l'épreuve de réalité qu'est l'irreprésentable de la mort. L'énoncé passe par l'éradication de l'énonciateur et l’infinité de combats singuliers qui se jouent au sein de l’intrication pulsionnelle.
• L'art dans tous ses états : expressions de la « gestaltung »  (03/2022) : Qu’est-ce que l'Art brut ? Folie, inversion des valeurs, invention ou invitation à repenser l’art ? Et s’il n’était qu’une zone d’ombre qui tient à l’essence et aux principes mêmes de la Chose et de l’Être.
• « Résultats, Idées, Problèmes » (2): au-delà du principe de la névrose  (02/2022) : l'article étudie les deux discours théoriques de Freud, en apparence opposées, sur la psychose ; le premier inscrivant la psychose dans la continuité de la névrose alors que le second insiste sur la condition aliénée du patient.
• Petits arrangements entre faux-semblants : logiques et paradoxes du transfert  (01/2022) : le transfert n’est pas sans dégager une forme d’inquiétante étrangeté. Quel appui peut-on trouver dans une notion aussi problématique de déréel et de réalité de la situation analytique pour apprécier le caractère adapté ou non d’une manifestation apparue en son sein ?

2021

• « Résultats, Idées, Problèmes » (1) : limites et extensions de la théorie  (12/2021) : de l’idée de limite il n’en est pas vraiment question dans l’œuvre de Freud, encore moins du concept d’état ou de sujet limite. D’impasses cliniques en nouvelles perspectives, la psychanalyse est une science vivante, extensible, en perpétuel mouvement.
• La carte et le territoire, métapsychologie du fol  (11/2021) : la limite définit un écart et rend possible l’organisation d’éléments et la sortie du confus. Borne au-delà de laquelle ne peut s’étendre une action, elle devient degré extrême de quelque chose, de ce qui est acceptable. En opposition, elle indique un seuil au-delà duquel quelque chose n’appartient plus à un ensemble donné.
• « Penny Dreadful », personnages psychopathiques à l'écran  (09/2021) : il serait réducteur de cantonner Penny Dreadful à une simple série de genre. C’est par l’insistance d’une conduite qu'elle livre son intention. Interpellante, elle nous somme de recevoir son ambiguïté expansive. Un procédé analysé par Freud en 1905 et qui nous renvoie à l’espace analytique.
• L'emprise du geste : le cas Cy Twombly  (06/2021) : Le tracé d’une ligne chez Cy Twombly s'inscrit dans une temporalité à laquelle le spectateur n’est pas astreint, lui qui appréhende de manière synthétique ce qui a mis un certain temps à s’inscrire. Comment, dès lors, faire ce pas au-delà de l’œuvre et appréhender le cas Twombly, l’artiste, discret et peu prompt à se confesser ?
• L'Arbre de la Connaissance du bien et du mal : la tentation de l'homme-Dieu  (05/2021) : la pensée magique de l’occident, dans une ultime tentative d’apporter un supplément d’âme au sentiment religieux, donna naissance à un ésotérisme ambivalent. À l’idéal de l’arbre de la mystique juive succédait l’imaginaire de l’arbre de la chute, non sans influences...
• En marge du roman mandiarguien, un cadavre exquis ?  (04/2021) : La Marge est un roman âpre dont la lecture demande de lâcher prise et se laisser emporter par la foule des signes. Il y a ensuite une invocation, une convocation de l’homosexualité dans sa fonction économique, sa perversion comme rempart à la mort...

2020

• L'Arbre de Vie des kabbalistes : une dialectique de la lumière  (12/2020) : Le Sefer Yetsirah a donné lieu à une littérature entière de commentaires en faisant un traité fondamental de la Kabbale. Sa conception du monde se répandit hors des cercles d’initiés et influença longuement le monde occidental tant en matière de philosophie, d’ésotérisme que de création artistique.
• Au-delà du bien et du mal, l'autre éthique de Freud  (11/2020) : la moralité n’est pas la cause du refoulement. Séquentiellement, c’est le refoulement qui rend possible la moralité. Freud ne se faisait guère d’illusions sur la nature humaine et encore moins sur sa moralité. Nous pourrions même dire qu'il était étranger à la morale, un amoral qui revendiquait une autre éthique.
• L'inquiétant singulier : l'angoissante étrangeté de l'objet Désir  (02/2020) : La parole sibylline de Tirésias qui résume la dramatique condition de Narcisse est laconique. Le Caravage résout l’énigme du devin par une ellipse qui oblige le récepteur à rétablir mentalement ce que le tableau passe sous silence. L'absence de récit reflète la source renvoyant des mots qui ne parviennent à l’ouïe...

2019

• La République et son mythe  (08/2019) : L’Allégorie de la République, tableau accroché à l’entrée gauche de l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, dépeint Marianne scellant l’union de deux jeunes hommes issus de classes diamétralement distinctes. Loin de l’allégorie révolutionnaire et guerrière, la figure centrale, hiératique et maternelle, s’inscrit comme pilier de bénignité.