Psychanalyse / Paris Le Marais & Picardie Maritime
On ne peut guérir la partie sans soigner le tout. On ne doit pas soigner le corps séparé de l’âme, et pour que l’esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l’âme. Car c’est une erreur fondamentale des médecins d’aujourd’hui : séparer dès l’abord l’âme et le corps.
Platon, Le Charmide ou Sur la sagesse
Membre de l’Institut Français de Psychanalyse, je partage mon temps entre Paris et la Picardie Maritime. Je vous propose d’accueillir votre parole dans un cadre adapté et sur mesure, que ce soit en distanciel ou à mon cabinet. Nous pouvons également étudier l’opportunité d’interroger ou d’initier une entrée en analyse au cours d’un séjour de réflexion entre terre et mer.
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Ma participation au séminaire de l'Institut Français de Psychanalyse fait l'objet de publications, fruit d'un travail de recherche et d'élaborations personnelles contribuant à une psychanalyse en perpétuel mouvement.
Si la passion chez Freud reste une allusion plus ou moins voilée à son pendant philosophique (entre dynamique affective et mécanique passionnelle en passant par la nécessité et l’irréductibilité des affections), l'article tente d'en dresser une définition métapsychologique.
La passion exprime ce moment singulier de tout un chacun tout en relevant, à la manière de l’inconscient, d’un anhistorique qui en dessine les contraintes formelles et constantes. Comment les passions s'inscrivent dans le temps et interrogent l'ailleurs du complément d'espace ?
Le roman de Christopher Isherwood nous confronte à cette épreuve de la réalité qu'est le retour incessant de la mort, cet irreprésentable dont l’énigme, l’intime, relève de l’épreuve de vérité. L'énoncé passant par l'éradication de l'énonciateur, ce qui est véritablement à l’œuvre, ici, réside dans l’énonciation et l’infinité de combats singuliers qui se jouent au sein de l’intrication pulsionnelle.
L’Art brut intrigue autant qu’il est indéfinissable. Qu’est-il ? Folie, inversion des valeurs, invention ou invitation à repenser l’art ? Est-il le fruit d’un esprit primitif, enfantin, naïf, modeste ou radical ? Et s’il n’était qu’une zone d’ombre du monde de l’Art, son antichambre, qui tient à l’essence et aux principes mêmes de la Chose et de l’Être.
Il existe, en psychanalyse, deux discours théoriques fondamentalement différents sur la psychose. Bien que tous deux fondés sur les écrits de Freud, ils s’appuient sur deux temps de sa pensée, deux interprétations métapsychologiques. L'article étudie les deux visions en apparence opposées, la première inscrivant la psychose dans la continuité de la névrose alors que la seconde insiste sur la condition aliénée du patient.
Éminemment lié au cadre de la relation analytique, le transfert est le terrain où se joue la problématique d’une cure : son installation, ses modalités, son interprétation et sa résolution. S’agissant d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité marqué, il n’est pas sans dégager une forme d’inquiétante étrangeté. Quel appui peut-on trouver dans une notion aussi problématique de déréel et de réalité de la situation analytique pour apprécier le caractère adapté ou non d’une manifestation apparue en son sein ?